LA STABILITÉ DU BARRAGE MENACÉE
En effet, depuis la fin de la construction du barrage, en 1961, l'énergie induite par la chute d'eau lors de la décharge du barrage a provoqué un phénomène d'érosion au pied de l'ouvrage (80 mètres de profondeur) risquant, à terme, de menacer la stabilité du barrage et, par conséquent, sa destruction. La solution retenue par les experts techniques du Maître d'Ouvrage, pour stopper ce phénomène et assurer la stabilité du barrage, est de créer un bassin de dissipation d'énergie dans la zone d'érosion.
L'EXPERTISE UNIQUE DE RAZEL-BEC
Pour cela, il est nécessaire de miner à l'explosif le gneiss en place, de charger et d'évacuer 300 000 m3 de cette roche afin de créer le bassin de dissipation d'énergie. Avant de pouvoir réaliser ces travaux délicats, il est prévu, dans une première phase, de mettre hors d'eau la zone des travaux en construisant un batardeau provisoire constitué de piles béton immergées entre lesquelles viendront s'insérer des vannes d'arrêt métalliques. Cette partie des travaux constitue à elle seule un ouvrage à part entière dans ce projet.